samedi 12 janvier 2008

LES CALIFORNIENS BOUDENT L'HYDROGÈNE

Cela devait être la technologie de l'avenir. Cela risque plutôt de se retrouver tout droit au musée: le rêve de sauver la planète en propulsant des véhicules «verts» à l'hydrogène est en train de s'écrouler en Californie.

Longtemps pressenti comme une solution de rechange au pétrole, l'hydrogène nécessite l'installation de stations-service tellement coûteuses que les entreprises privées refusent de les construire - même si le gouvernement les paie pour le faire.

Le plus récent revers est venu cette semaine, quand le géant californien Pacific Gas & Electric a abandonné un projet de station-service à l'hydrogène prévu en banlieue de San Francisco. Cette station avant-gardiste devait servir à ravitailler des centaines de véhicules mis au point par Mercedes-Benz et mis en vente prochainement.
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Récemment, trois autres stations-service équipées avec des technologies à l'hydrogène ont fermé leurs portes en Californie. Les coûts d'entretien élevés et l'absence de clientèle ont miné leurs chances de succès.
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«On sent que l'hydrogène est en perte de vitesse. Cela ne me surprend pas vraiment. En fait, ce qui est surprenant, c'est que les projets aient duré aussi longtemps.»
@cyberpresse

LA MATIÈRE NOIRE DNS L'UNIVERS

Les astronomes ont jeté un regard à 2,6 milliards d'années-lumière d'ici pour tracer la carte la plus détaillée jamais réalisée à ce jour de la mystérieuse «matière noire», une substance qui occupe l'essentiel de l'espace entre les galaxies et qui, peut-être, assure la cohésion de l'univers.

Une experte de l'Université de la Colombie-Britannique croit que cette recherche aide aussi à comprendre comment notre univers est assemblé et ce qui l'empêche d'éclater en morceaux.

La matière noire remplit l'essentiel de l'univers, mais les scientifiques cherchent encore à en déterminer la nature exacte.

L'astronome canadienne Catherine Heymans explique que les «halos» de matière noire que l'on retrouve autour de chaque galaxie, dont notre Voie lactée, semblent agir comme une colle qui les empêche de se désintégrer.
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Les chercheurs ont utilisé la théorie de la relativité développée par Albert Einstein pour réussir à voir quelque chose qui est essentiellement invisible. Mme Heymans explique que la gravité de la matière visible de l'espace semble se déformer quand elle contourne la matière noire.

Elle explique que c'est un peu comme observer la pluie par la fenêtre. On sait que la vitre, qui est invisible, est là parce que les gouttes d'eau glissent dessus.

Dans ce cas-ci, elles ont utilisé la matière visible pour voir la matière noire invisible.
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«Nous savons que c'est froid et nous savons que ça n'interagit pas avec la matière que nous connaissons sur Terre», a dit Mme Heymans au sujet de ce que les experts ont appris, à ce jour, au sujet de la matière noire.

La matière noire forme aussi un halo autour de chaque galaxie jamais observée. Mme Heymans explique que la matière noire semble attacher les galaxies ensemble.

«Si nous n'avions pas ce gigantesque halo de matière noire, alors toutes les étoiles de notre Voie lactée s'éloigneraient les unes des autres, a-t-elle. Elles se déplacent tout simplement trop rapidement.»
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«Nous avons découvert que ces galaxies ont une existence très violente quand elles sont attirées par la gravité de la matière noire, a dit Mme Heymans. Nous avons découvert qu'elles se regroupent ensemble (...) et elles entrent en collision et nous avons ces images fantastiques.»

Elle explique ainsi avoir vu les jeunes galaxies bleues partir de l'extérieur du secteur pour se diriger vers le centre, où elles deviennent «vieilles, rouges et mortes».

Les données colligées par Hubble ont permis d'identifier quatre régions où la matière noire s'était agglutinée, représentant environ 10 000 milliards de fois la masse du soleil.

Ces poches de matière noire correspondaient aux endroits où des centaines de vieilles galaxies étaient allées mourir de la manière violente décrite par Mme Heymans.
@cyberpresse

COLONEL CORSO

Une des rares entrevues avec LE Colonel Corso, c'est en anglais traduit en italien, allez à 27:45 pour voir et entendre Corso. C'est dans le cadre d'une conférence de Paola Harris :